La création d’une franchise permet de profiter d’un concept qui a déjà fait ses preuves et de bénéficier du soutien d’un réseau au lancement de son activité. La reprise en franchise, quant à elle, permet à l’entrepreneur de prendre en main une entreprise déjà lancée, avec une clientèle locale fidèle. Reprendre une franchise consiste à poursuivre l’activité d’un franchisé qui a décidé de céder son affaire. Nous faisons le point sur les avantages de la reprise en franchise ainsi que sur les idées reçues qui l’entourent.
En franchise, la reprise d’entreprise se pratique couramment. Elle peut avoir lieu à la fin d’un contrat de franchise non renouvelé, à la suite d’un départ en retraite ou encore après une reconversion professionnelle. Dans ces cas-là, le franchisé cède son point de vente à un nouvel entrepreneur, qui poursuit alors l’activité.
La reprise d’une entreprise franchisée est un excellent moyen d’intégrer un réseau de franchise via un business déjà lancé. Les opportunités de reprise en franchise sont plus nombreuses dans les réseaux les plus anciens, qui se développent depuis plusieurs années, voire plusieurs décennies. Ce sont dans ces réseaux que les premiers franchisés approchent de la retraite et que le besoin de successeurs se fait ressentir.
La reprise d’une franchise offre des avantages que l’on ne retrouvera pas lors d’une création d’entreprise. En analysant l’activité antérieure du franchisé, l’entrepreneur peut connaître le potentiel de la zone d’implantation et se faire une idée précise du chiffre d’affaires et de la rentabilité du business. Il a accès aux comptes annuels de la franchise et connaît ainsi la réalité du terrain. Un atout considérable pour monter un dossier financier convaincant auprès des investisseurs.
En rejoignant un réseau de franchise via la reprise, l’entrepreneur intervient après le lancement de l’activité et l’ouverture du point de vente. La clientèle est déjà au rendez-vous, l’équipe déjà en place et l’entreprise déjà lancée. Le défi de l’entrepreneur consistera avant tout à faire perdurer le succès de la franchise, à booster son chiffre d’affaires et à pallier les potentiels failles du business en marche.
Enfin, reprendre une entreprise permet de s’implanter dans des zones où les opportunités sont très limitées, voire saturées. L’entrepreneur dispose d’une exclusivité territoriale dans un secteur attractif qui n’offre peut-être plus de possibilités de création de franchise.
La reprise en franchise implique un investissement financier plus important qu’une création. Ce coût est justifié par le travail déjà entrepris par le franchisé précédent. Ce dernier a investi afin de développer et de pérenniser son activité. Elle ne vaut donc plus la même somme qu’à son ouverture.
Néanmoins, il faut garder en tête que ce coût élevé est compensé par un démarrage rapide. L’entrepreneur est garanti d’obtenir un certain chiffre d’affaires dès sa première année, ce qui lui permet de rentabiliser son investissement plus rapidement.
Un démarrage plus rapide, mais aussi moins intense que celui du créateur. Constitution d’une équipe, fidélisation de la clientèle, lancement de campagnes publicitaires et d’actions marketing pour se faire un nom… A ses débuts, le créateur ne comptait pas ses heures, contrairement à l’entrepreneur qui reprend la franchise.
Le plus souvent, la reprise d’entreprise en franchise se déroule en six étapes importantes. Cela correspond à un temps plus ou moins long selon la situation, l’offre, le secteur d’activité ou encore la formation nécessaire. Si certaines reprises de franchise se concrétisent en 6 mois, d’autres peuvent s’étendre sur plus de 2 ans.
Ne reprend pas une entreprise qui veut ! La reprise en franchise nécessite une grande motivation de la part du repreneur. Tout comme la création, la reprise suggère généralement un changement de vie professionnel et privée à la fois. Devenir entrepreneur représente un virage important dans une carrière.
Le repreneur doit également s’assurer avoir les compétences et les connaissances nécessaires. Si ce n’est pas le cas, une remise à niveau s’impose, notamment sur le management, la comptabilité, la communication ou encore l’informatique. Un bilan de compétences sera utile pour définir les atouts et faiblesses de l’entrepreneur.
Enfin, la motivation du repreneur se caractérise aussi par la définition précise de son projet. Secteur d’activité, zone géographique, conditions financières, choix de l’enseigne… Le repreneur doit s’interroger longuement avant de se lancer.
Une fois prêt, le repreneur doit chercher l’entreprise à reprendre. Pour cela, il existe plusieurs moyens : le fameux bouche à oreille, évidemment, mais aussi les données de la CCI et de la Chambre des Métiers, le démarchage auprès des franchiseurs et la lecture assidue de presse spécialisée. L’objectif ? Dénicher la bonne opportunité de reprise en franchise !
Le repreneur doit établir une pré-sélection des affaires à reprendre. Afin de faire le tri dans ses recherches, il doit procéder par élimination. Cela sous-entend bien entendu une brève étude du marché pour chacune des opportunités trouvées. Prix de vente, qualité de l’enseigne et du franchiseur, état des locaux, qualité de la zone d’implantation, fidélité des clients…
Une entreprise semble sortir du lot ? Quand le repreneur pense avoir trouvé une bonne opportunité, il est important qu’il entre en contact avec le franchiseur. Cette rencontre permettra tout d’abord de définir la faisabilité de la reprise (la candidature peut-elle être acceptée ?) mais aussi de voir de suite si l’entente est au rendez-vous.
Après avoir pris contact avec le franchiseur, la reprise de l’entreprise se concrétise un peu plus. Le repreneur doit alors mener des investigations plus poussées pour s’assurer du réel potentiel de l’entreprise. Les bilans des 3 dernières années d’activité ne sont pas les seuls documents à consulter. L’entrepreneur doit également s’attarder sur le contrat de franchise et le contrat de bail.
A noter que le franchiseur peut modifier les modalités du contrat de franchise dans le cas d’un changement de main. Faire appel à un expert pour lire le nouveau contrat est essentiel.
Quand l’audit est terminé, les négociations peuvent commencées. Une estimation du prix est déterminée par un expert selon, entre autres, le critère de rentabilité et le flux de trésorerie. Le repreneur et le cédant doivent ensuite se mettre d’accord sur un prix de cession.
Quand le prix de cession est fixé, le repreneur doit alors réunir tous les fonds nécessaires. Il peut cumuler l’apport personnel, un prêt d’honneur, des aides et subventions, un emprunt bancaire, de la love money… Tout est bon pour conclure la transaction !
Si les fonds ne suffisent pas, le repreneur peut tenter de faire appel à des investisseurs extérieurs. Ces derniers pourront alors proposer de devenir associés. Une autre solution consiste à négocier avec le cédant des facilités de paiement. La technique du earnout, par exemple, se traduit par une clause au contrat de cession qui permet de régler le montant de l’achat en deux fois.
La dernière étape est enfin là : la signature du contrat de franchise et du contrat de vente de l’entreprise. Les deux sont réalisées rapidement afin que le cédant ne renonce pas au projet au dernier moment.
Le repreneur doit également signer le contrat de franchise et payer les droits d’entrées. Il s’engage ainsi auprès du franchiseur, tout comme le franchiseur s’engage auprès de lui. L’entrepreneur rejoint ainsi officiellement le réseau de franchise, dont il pourra bénéficier du soutien durant cette nouvelle aventure entrepreneuriale.
Officiellement propriétaire de l’entreprise franchisée, le repreneur peut suivre la formation du franchiseur avant de reprendre le business. Le plus souvent, le cédant reste quelques semaines à ses côtés afin de garantir une transition plus douce.
La reprise d’entreprise en franchise n’est pas similaire à une reprise d’entreprise classique. En effet, acheter une franchise commerciale implique trois parties prenantes : le cédant, le repreneur mais aussi le franchiseur. Ce dernier a également un mot à dire dans la cession de l’entreprise franchisée.
Le contrat de franchise signé par le franchisé, par exemple, peut accorder un droit de préemption au franchiseur dans le cas d’une cession d’affaire. Le franchiseur a alors la possibilité d’acheter lui-même l’entreprise, et ce en priorité. Le repreneur potentiel ne peut acheter l’entreprise que si le franchiseur renonce à son droit.
En outre, l’agrément obligatoire prévu dans le contrat de franchise donne le dernier mot au franchiseur. En effet, celui-ci peut tout à fait accepter ou refuser un candidat en fonction de ses compétences et de ses capacités. Les modalités d’application de cette procédure d’agrément obligatoire sont détaillées dans la clause concernée.
La reprise d’entreprise en franchise connaît plusieurs idées reçues, bien ancrées dans l’esprit des entrepreneurs. Il est donc l’heure pour nous de les démentir – ou de les affirmer !
Vous êtes intéressé par la reprise d’entreprise en franchise et êtes à la recherche d’une opportunité ? N’hésitez pas à nous contacter. Nous répondrons à toutes vos questions sur notre enseigne et accompagnerons votre projet d’entrepreneuriat. Devenez franchisé avec Cuisines AvivA !
118 magasins
en France
+100 opportunités
à saisir
4,7/5
note moyenne sur Google
25 ans d’existence
en France